mardi 1 février 2011

Le mois de février est arrivé!



On commence un nouveau mois plein de fêtes et notre blog s'habille en rouge, symbole de l'amour.
À La Chandeleur on "fait sauter" les crêpes et certaines personnes disent que si l'on fait avec un objet en or dans la main porte bonheur...
À La Bohème, nous "ferons sauter" nos poèmes pour fêter La Saint Valentin et l'objet en or dans nos mains sera un livre de poèmes de Verlaine, Rimbaud, Éluard, Prévert ou Baudelaire... ou un simple stylo et une feuille pour y écrire nos propres poèmes.
Je vous invite à devenir un peu rêveurs et un peu poètes. Il ne faut pas les faire parfaits, mais romantiques. Il s'agit tout simplement d'exprimer vos sentiments en rendant hommage à l'amour.
Je vous laisse le plaisir de les partager et de les lire.
Bon courage et, comme toujours, je vous remercie de votre enthousiaste participation.
Bonne Saint- Valentin!!

Et pour commencer, j'aimerais partager avec vous un beau poème de Charles Baudelaire dont le titre est:

La Mort des Amants

Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;

Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.


2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Ce poème est très beau et je l'ai aimé, je vous écris ici un poème de Paul Verlaine, sur l'amour:


    Il faut m'aimer ! Je suis l'universel Baiser,
    Je suis cette paupière et je suis cette lèvre
    Dont tu parles, ô cher malade, et cette fièvre
    Qui t'agite, c'est moi toujours ! Il faut oser

    M'aimer ! Oui, mon amour monte sans biaiser
    Jusqu'où ne grimpe pas ton pauvre amour de chèvre,
    Et t'emportera, comme un aigle vole un lièvre,
    Vers des serpolets qu'un ciel cher vient arroser !

    Ô ma nuit claire ! ô tes yeux dans mon clair de lune !
    Ô ce lit de lumière et d'eau parmi la brune !
    Toute cette innocence et tout ce reposoir !

    Aime-moi ! Ces deux mots sont mes verbes suprêmes,
    Car étant ton Dieu tout-puissant, je peux vouloir,
    Mais je ne veux d'abord que pouvoir que tu m'aimes !


    J'espère que vous aimerez le poème,au revoir!

    (Je suis Daniel Domínguez Romero 1ºBACH D)

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