
Dans un petit bateau
Une petite dame
Un petit matelot
Tient les petites rames
Ils s'en vont voyager
Sur un ruisseau tranquille
Sous un ciel passager
Et dormir dans une île
C'est aujourd'hui Dimanche
Il fait bon s'amuser
Se tenir par la hanche
Échanger des baisers
C'est ça la belle vie
Dimanche au bord de l'eau
Heureux ceux qui envient
Le petit matelot
Robert Desnos
Salut Charo.
RépondreSupprimerJe crois qu'il y a beaucoup de poémes sur mai, son temps, la mer... Aujourd'hui, je te propose une poésie de Charles Baudelaire sur le vin. J'ai vu que il a fait beaucoup de poémes sur le vin et les personnes avec ce boisson. Dans cette ocassion, mon poéme est:
Le vin des amants
Charles Baudelaire (1821-1867)
Aujourd'hui l'espace est splendide!
Sans mors, sans éperons, sans bride,
Partons à cheval sur le vin
Pour un ciel féerique et divin!
Comme deux anges que torture
Une implacable calenture
Dans le bleu cristal du matin
Suivons le mirage lointain!
Mollement balancés sur l'aile
Du tourbillon intelligent,
Dans un délire parallèle,
Ma soeur, côte à côte nageant,
Nous fuirons sans repos ni trêves
Vers le paradis de mes rêves!
C'est tout.
Curro Manzano. Troisième ESO B.
Bon nuit Charo!
RépondreSupprimerje sais que c´est tres tard pour être reveille mais je ne peu pas fermer les jeux aujourd´hui, je me sens nerveuse et je ne truve pas d´explication,donc J'ai pensé à laisser un petit extrait de ce poème
MERCI!
L’ archangélique
Georges Bataille (1897-1962)
(...)
la folie ailée ma folie
déchire l’immensité
et l’immensité me déchire
je suis seul
des aveugles liront ces lignes
en d’interminables tunnels
je tombe dans l’immensité
qui tombe en ellemême
elle est plus noire que ma mort
le soleil est noir
la beauté d’un être est le fond des caves un cri
de la nuit définitive
ce qui aime dans la lumière
le frisson dont elle est glacée
est le désir de la nuit
(...)
Lo arcangélico
(...)
la locura alada mi locura
desgarra la inmesidad
y la inmensidad me desgarra
estoy solo
hombres ciegos leerán estas líneas
en interminables túneles
caigo en la inmensidad
que cae en sí misma
más negra que mi muerte
el sol es negro
la belleza de los seres es el fondo de las cuevas un grito
de la noche absoluta
lo que ama en la luz
el estremecimiento que la hiela
es el deseo de la noche
(...)
Carmen Nieto Ordoñez 4 D